1. La base vie est le lieu de rassemblement de l’encadrement et des compagnons des différentes entreprises en charge des chantiers. Elle comprend des salles de réunion, des bureaux et des espaces communs, répartis dans une centaine de bungalows. Elle jouxte un parking provisoire de 88 places.
2. Ces tâches rouges sont des grillages avertisseurs en plastique. Ils signalent la présence de terres faiblement polluées, qui peuvent rester en place, car elles sont compatibles avec le futur usage industriel du site.
3. Haut de 5 m, ce tas de préchargement représente environ 400 000 m³ de terres, récupérées sur site. Il tasse le sol pour le consolider. Il restera en place cinq mois puis sera déplacé pour recouvrir une autre zone à consolider.
4. Le drainage sert à évacuer l’eau et à répartir les pressions dans le sous-sol. Tous les deux mètres, des drains géotextiles sont insérés verticalement dans le sol jusqu’au toit du rocher (à quinze mètres de profondeur environ). Entre 300 et 400 unités sont posées chaque jour. Le drainage du polder nécessitera au total 1 200 km de ces tubes souples.
5. Une fois extraites, les terres polluées de manière concentrée et localisée sont confinées provisoirement sur site. Elles feront l’objet au cours des prochains mois d’un traitement par une entreprise spécialisée.
6. Ici, se distingue l’emprise du futur merlon paysager (95 m de long / 75 m de large / 10 m de haut). Lieu de transition entre la ville et le port, ce nouvel espace public offrira une vue insolite sur l’activité du port. Il se prolongera vers la rade en belvédère.
7. 2 ha ont été réservés à la petite faune encore présente sur le polder. On trouve essentiellement dans cette zone de biodiversité, protégée par des barrières semi-perméables, des batraciens crapaud commun, grenouille rousse, alyte accoucheur, triton palmé et marbré…qui peuvent y entrer mais pas en sortir. Hors suivi environnemental, cet espace ne fera l’objet d’aucune intervention humaine jusqu’à la fin du projet.
8. Sur la plupart des chantiers, la voirie provisoire consiste en de simples pistes. Ici, ont été réalisées de véritables routes goudronnées, adaptées au poids des engins et à l’intensité du trafic. Jusqu’à 400 camions par jour circuleront sur le site au plus fort du chantier.
9. La plateforme de stockage des déchets verts permet une gestion différenciée des espèces invasives, notamment la renouée du Japon et l’herbe de la pampa, très présentes sur le polder avant les travaux.
10. L’aire d’entretien des véhicules de chantier est complètement étanche pour éviter tout risque de pollution accidentelle. Les huiles et les hydrocarbures sont traités sur place.